EN APESANTEUR
L’actuelle maison souffrait d’un manque de surface. Les propriétaires rêvaient d’une extension protégée de la rumeur urbaine et ouverte sur le jardin. Le rez-de-chaussée est dévolu à un espace convivial et l’étage à une suite parentale avec bureau. Le règlement d’urbanisme imposait de s’implanter en limite de voie. En raison des nuisances sonores, le rez-de-chaussée a été conçu en retrait de trois mètres. Le volume de l’étage est conçu en limite de propriété créant un porte-à-faux. Les façades sont traitées en bardage Pin de finition naturelle. La peau du bâtiment laisse deviner des persiennes montées sur compas qui se projettent et viennent filtrer la lumière du Sud. Afin d’intimiser le salon, un ancien pied de glycine au charme désuet, savamment préservé, est palissé sur la hauteur du rez-de-chaussée. Ce tissage vivant, subtil et végétal clôture aujourd’hui la propriété et assure l’intimité du lieu.